Femme qui danse
*
Ce matin Rozenn danse,
la vie au creux du ventre,
offerte au mouvement
dans un souffle puissant.
J’entends le chant des loups,
leur mémoire et l’espoir.
Ils veillent au mystère de
la mère, seuil de lumière.
*
Ses lignes se détendent
au passage de l’aube.
Le ciel qui s’ouvre au loin
et la Terre se souvient.
Dans ce corps, ces courbures,
l’un s’offre, l’autre croît.
Et déjà leurs voix murmurent
l’histoire d’Ève et de Gaïa.