Ville d'Hiver
*
Joyeux celui qui peut
En l’autre se déposer
Au moins pour un instant
devant l’aube réchauffée
Dit-moi que l'on guéri
Du monde et ses folies
Je suis si fatiguée,
D’attendre, d’espérer
L’horizon encombré
Aux couleurs délavées
Les façades renfrognées
La jetée désertée
Qu’il sera long l’hiver
Jusqu’au doux mois de mai
Si seulement ta main
pouvait me réchauffer